L’oiseau de feu
Frédéric Naud & Cie
Martin est le seul collégien de toute la planète à ne pas jouer aux jeux vidéo.
Entremêlant le célèbre conte classique russe et la vie de trois collégiens, Frédéric Naud livre une fable énergique sur l’adolescence et l’addiction aux jeux vidéo. La fiction et la réalité s’y confondent de façon troublante pour mieux célébrer le pouvoir de l’imagination.
Regard extérieur : Jeanne Videau
Production : La Maison du conte de Chevilly-Larue.
Fred Naud
Du conteur initié en Nouvelle Calédonie, puis formé par Henri Gougaud, il s’est mué en explorateur d’histoires contemporaines, il s’affranchit des règles et s’ouvre avec brio à la théâtralité.
Dès l’adolescence, période charnière pleine de transformations, Frédéric Naud s’engage dans différents mouvements d’éducation populaire et s’y forge une sensibilité artistique et politique. Au début des années 90, après des études de philosophie, et alors qu’il est documentaliste en Nouvelle Calédonie, il est initié à l’art du conte par le conteur Canaque Saoulo Helloa, art pour lequel il se passionne très vite.
A son retour en métropole, il écrit ses premiers spectacles de conte, seul ou en duo avec Chloé Lacan, puis Jeanne Videau, « d’étourdissantes partenaires de scène ». En 2000, Henri Gougaud l’encourage à écrire ses propres histoires, tirées de son histoire, de son imagination, de ses souvenirs. Il développe alors un univers dans lequel l’absurde, le merveilleux, la poésie et l’humour fusionnent pour donner vie à des personnages plus fantasques les uns que les autres.
C’est en s’inspirant de contes et de mythes du monde entier, mais aussi de ses souvenirs d’enfant, qu’il mène des travaux de collectage qui l’aideront par la suite à écrire ces premières créations.
Son travail d’écriture est ponctué par sa quête sur le rapport du conteur à la scène, avec ses collègues (Yannick Jaulin, Pépito Matéo, Gigi Bigot…).
En parallèle de ses créations, Frédéric Naud forme à l’art du conteur au sein de La Maison du Conte de Chevilly-Larue, partenaire des Rumeurs Urbaines.