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Mathilde Van Den Boom

Mathilde Van Den Boom

2022

Philoskoupidiades ruines et des fleurs

Mathilde Van Den Boom – KOKKINO

« Philoskoupidia » est un carnet de voyage au coeur de la Grèce,
entre quête personnelle, témoignage des multiples aspects de la crise qui déchire le pays, et intrusions de personnages de la mythologie ou de figures antiques de la philosophie.
Le spectacle mêle la parole, la musique et une scénographie vivante de papier, pour porter un regard tendre et révolté sur ce pays tant poubelle que merveille. Ce pays, qui pourrait être le nôtre.

C’est récit hybride, qui témoigne du délitement d’un monde,
qui cherche comment nous, humains, nous pouvons rester debout au milieu de nos ruines, et qui tente de trouver de la joie, au-delà, en-dessous, et malgré tout !

Tout public à partir de 14 ans

Écriture/jeu : Mathilde Van Den Boom
musique : Cyrille Auchapt, Ruben Tenenbaum
scénographie : Angélique Cormier
regard dramaturgie : Elie Guillou

Production : KOE~KINO
Coproduction : Rumeurs Urbaines / Le Temps de Vivre

Essais texte et musique

Mathilde aborde la scène par le théâtre, à l’école de Chaillot d’abord, au conservatoire de Paris VIII ensuite, avec les enseignements éclectiques d’Élisabeth Tamaris, de Marc Ernotte, et de Nadia Vadori-Gauthier (mouvement dansé).
Elle joue dans les premières productions de la Compagnie Léla, travaille avec plusieurs structures sur des spectacles en lieux plus ou moins insolites, et expérimente des performances de danse-théâtre avec Caro Tuut.

Puis, la Grèce entre dans sa vie, et pendant 3 ans, elle intègre le groupe d’exploration vocale de Savina Yannatou. Elle adapte et joue La Peste d’Albert Camus pour le festival Le Petit Paris d’Athènes. Et surtout, elle découvre l’univers du conte.
De retour en France, elle se lie aux Djinns, troupe mutante mêlant la marionnette, le masque, le théâtre d’ombres, avec qui elle monte la drôle de buvette-spectacle Les Zogresses.

Elle s’attelle à raconter Athènes, sa ville de cœur secouée par la crise, dans le spectacle PHILOSKOUPIDIA, le chant des ruines, qui mêle récit et musique, avec l’accompagnement de la compagnie Le Temps de Vivre.

Et sous l’égide de « la Luette sous l’arbre », elle conte, un peu partout, cherchant une parole chantante et mouvante, à la fois poétique et engagée, joyeuse (mais pas que !), profonde peut-être, contradictoire sans doute, et décalée parfois, pour pétrir notre sensibilité au monde sans faire fi d’une certaine légèreté.

 

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KOE~KINO

KOE   ~   声  (japonais)  :  « voix »
Parce que KOE~KINO prend source dans les arts du récit,
et depuis cette source elle s’écoule, rencontre et côtoie d’autres langages, avec lesquels parfois elle s’hybride : musique, danse, performance, sculpture…

KINO   ~   κινώ  (grec)  :  « mouvoir »
Parce que KOE~KINO cherche une parole mouvante et vivante,
tantôt lyrique, tantôt quotidienne,
un verbe qui, peut-être, éveille la danse chez qui l’écoute ?
Et tisse avec lui, avec elle, une relation d’intimité, un espace de résonance poétique.

[C’est aussi un mouvement cinématographique basé sur l’entraide et l’immédiateté, dont l’adage
« Faire bien avec rien, faire mieux avec peu »
fait écho à la philosophie de KOE~KINO (qui rêve d’être un haïku, mais n’y arrive pas toujours).]

 

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